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Lancement de la thématique 2021-2022: visite guidée à Samara

Ce mardi 20 octobre 2021, les élèves de l’atelier archéologie ont pu se rendre sur le site de Samara, à proximité d’Amiens, dans la vallée de la Somme, terre de Préhistoire et d’archéologie.

Le temps d’une matinée, accompagnés de leurs professeures, ils ont pu faire une visite guidée en compagnie de Kévin, leur médiateur pour cette année, et Mme Lessire Nathalie, coordinatrice des Publics Scolaires.

 Ils ont pu notamment :

  • refaire le point sur l’histoire du genre Homo et son évolution (ces dernières années ayant été marquées par de nombreuses avancées) ;

  • parcourir le temps préhistorique dans le pavillon des expositions et en apprendre plus sur la vie des hommes aux époques du Paléolithique et du Néolithique ;

  • aborder la thématique de la céramique et de la céramologie pour préparer la venue dans l’atelier d’une céramologue de l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) et initier un travail plus approfondi avec elle en lien avec un site de fouilles (Montescourt-Lizerolles).

À cette occasion, les élèves et leurs professeurs ont pu échanger avec les partenaires de Samara sur leurs envies et souhaits quant aux finalités du travail envisagé pour cette année (productions de céramiques d’après des modèles gallo-romains ; initiation aux techniques du colombin et du tour de potier ; zoom sur les techniques de cuisson-fours).

                     

Mme Bardoux Pauline, enseignante en Histoire-géo, Atelier Archéo.

13 octobre 2020: sortie à Caours (site de fouilles) puis présentation du site de la carrière Carpentier

-le site de fouilles de Caours: soit le seul site du nord de la France qui atteste de la présence de l'homme de Néanderthal, il y a 125 000 ans en Picardie! Un privilège exceptionnel dont nous avons su profiter malgré une météo peu favorable !! "Dans le tuf, les spécialistes ont surtout trouvé des silex taillés et des ossements d’animaux portant des traces de découpe pour récupérer la viande, ainsi que la moëlle, la cervelle ou la langue. Ils ont également noté des traces de combustion montrant la présence de foyers" (article du Courrier picard du 28 septembre 2015 paru sur le site du journal). 

https://www.courrier-picard.fr/art/region/quand-l-homme-de-neandertal-chassait-l-aurochs-a-caours-ia174b0n645874 

Vue d'ensemble du site actuellement fermé au public:

Temps d'échange avec M.Locht qui nous explique le fonctionnement des terrasses fluviatiles:

 

- le site de la carrière Carpentier: site préhistorique du paléolithique, classé monument historique depuis 1983, dont les fouilles ont permis à Jacque Boucher de Perthes de soutenir l'idée selon laquelle un homme "antédiluvien" existait:

 

séance du 29 septembre 2020- sentier pédestre Atelier archéo

Allez hop, allons à la découverte du grand monsieur qui a donné son nom au lycée ! Et quoi de mieux qu'un sentier pédestre dans Abbeville sur les pas de Jacques Boucher de Perthes pour commencer? Nous aurons le plaisir d'être guidés par Juliette Catalan, venant tout droit du pôle patrimoine du Musée Boucher de Perthes d'Abbeville. 

Ne vous inquiétez pas, le pôle com' laissera les traces de cette sortie ;) En attendant, voici quelques photos recueillies ce jour: 

 

6 Octobre 2020: visite du Musée Boucher de Perthes et découverte de quelques collections (Atelier archéo)

Pour compléter notre parcours urbain aux côtés de Juliette Catalan, nous avons pu ce jour visiter le Musée Boucher de Perthes d'Abbeville et ainsi découvrir un ensemble de pièces avec de nombreux "objets" (bifaces, restes d'animaux disparus etc.) en lien avec les travaux menés par Jacques Boucher de Perthes. 

 

Le 193 de l'OHP

Le télescope 193 de l'Observatoire de Haute-Provence.

 

e télescope a été fabriqué par le groupe Grupp et Parsons (Grande-Bretagne) et a réalisé ses premières observations en 1958. Il était à cette époque le plus performant d'Europe. Son poids total est de 70 tonnes dont 54 tonnes pour la partie mobile. Son miroir a un diamètre de 1,93m. Il a été coulé en 1937 par les Glaceries de St Gobain en France et pèse plus d'une tonne.

Aujourd'hui il ne peut rivaliser avec des instruments de nouvelle génération. Cependant il reste dédié à la recherche d'exoplanètes. Il a rendu possible la première découverte d'une exoplanète en 1995, 51 Pegasi b, alors qu'il était équipé de l'appareil « ELODIE » désormais visible dans la pièce-musée qui lui est consacrée. Depuis il a permis la détection d'une centaine d'autres planètes extrasolaires.

L'animateur qui nous a fait la visite du 195 nous a rappelé que la qualité d'une découverte est redevable de 3 facteurs :

  • la qualité de l'environnement : l'observatoire de Haute-Provence a longtemps été réputé pour la qualité de ses conditions d'observation. Le ciel y avait la réputation d'être particulièrement favorable en raison des conditions météorologiques et de l'absence de pollutions lumineuses. Ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. Il y a de nombreuses turbulences, de plus en plus d'humidité liée au réchauffement de la Méditarranée et une multiplication des sources d'éclairage artificiel en provenance des villes qui se sont développées (Aix, Marseille, Manosque) et des campagnes qui ont également multiplié l'éclairage publique.
  • La qualité de l'instrumentation : le 193 a été longtemps réputé être l'un des meilleurs télescopes de l'Observatoire ainsi que le plus performant d' Europe. Ce n'est plus le cas mais il demeure parfaitement efficace dans la recherche d'exoplanètes, ce qui est devenu son domaine de prédilection. Pour cela il doit être muni d'instruments de prises de vue performants ou de spectrographie de la meilleure qualité. Ce fut bien le cas avec « ELODIE » et désormais avec « SOPHIE ».
  • Les compétences des astronomes et personnels servant l'instrument d'observation. L'Observatoire de haute-Provence a bénéficié de personnels qualifiés de haute compétence qui ont su observer et interpréter les images produites par le 193. A ce titre, l'OHP a, parmi ses fonctions, celle d'interpréter les images de planètes envoyées par la NASA afin d'établir leur qualité d'exoplanètes. L'instrument d'observation ne fait pas tout !

 

Quand nous approchons du 193, nous avons le sentiment d'être transportés dans les temps anciens. Effectivement, sa masse compacte et son tableau de commandes, le gigantisme de sa coupole, rappellent aux plus anciens un album d'Hergé intitulé « l'étoile mystérieuse ».

 

Le pupitre peut également évoquer les productions de l'industrie des années 50, en particulier soviétique. En vérité tout se passe dans le sous-sol de la coupole. Le 193, comme tous les grands télescopes contemporains, reçoit ses ordres d'ordinateurs qui, après avoir établi les coordonnées d'un objet céleste, déclenchent le positionnement de l'instrument. On en arrive à ce paradoxe que se plaisait à souligner notre animateur, que les astronomes d'aujourd'hui n'observent plus directement le ciel à la manière des astronomes amateurs. Ils restent confinés toute la nuit dans une enceinte de béton le regard concentré sur un écran d'ordinateur.

Il n'en était pas ainsi il y a de cela cinquante ans ! De nombreuses personnes s'agitaient dans la coupole tout autant au pied de l'instrument, à l'endroit de son poste de commande, qu'à son sommet. Une passerelle de métal témoigne encore de ce travail difficile effectué pendant des heures, souvent à de très froides températures. De nos jours tout est automatisé et l'astronome connaît la solitude dans son bunker souterrain.

L'ouverture de la coupole et sa rotation sont également pilotées. Quand nous en sortons, nous pouvons admirer les 100 hectares de chênaie sur lesquels sont disposées ça et là de nombreuses coupoles d'observation. La vue est à 360 degrés.