Ce vendredi 7 avril 2023, les élèves de la classe de 203, accueillant des élèves HP et non HP (dont les triathlètes) ont passé une journée en Baie de Somme accompagnés par leurs professeurs.
Après un passage par le Cap Hornu et une mise au point sur la richesse écologique de ce site exceptionnel, sa valorisation (qui cherche de plus en plus à concilier économie locale et développement durable), nous avons parlé de l'évolution de ses paysages à travers le temps sous la main de l'homme. Et on a même eu le droit à la version en picard (hein Tony ;)).
Nous avons ensuite effectué une petite opération nettoyage de plage à Cayeux-sur-mer et visiblement les élèves ont plutôt apprécié ce bon bol d'air et ce petit geste pour la nature!
Après une pause déjeuner à la Mairie de Cayeux-sur-Mer, qui nous avait gentiment mis une salle à disposition ("en avril ne te découvre pas d'un fil" comme on dit), nous nous sommes rendus sur le site industriel de l'entreprise Silmer, un site industriel d'exception où nous avons été accueillis par la directrice, Mme Brigitte Pagès.
Pour en savoir plus sur ce site industriel de renom et 100% local:
Ce mardi 7 février, nous nous sommes rendus dans le cadre de l'atelier Archéo (thématique du feu) à la chaufferie biomass d'Abbeville gérée par l'entreprise DALKIA (groupe EDF). Une approche contemporaine de l'utilisation du feu et des ressources renouvelables qui nous entourent.
C'est à partir de l'an 2000 que la municipalité d'Abbeville s'est dotée d’un réseau de chaleur urbain pour alimenter en chaleur progressivement des équipements publics, comme notre lycée mais aussi le centre hospitalier, mais aussi des équipements privés (logements sociaux). Dalkia nous a expliqué qu'il y a une chaufferie gaz aussi pour une partie désormais minroitaire de sa production en direction de la ville.
L'objectif poursuivi est d'oeuvre en faveur de la Transition écologique en réduisant lesgaz à effet de serre. Les ressources exploitées viennent d'un périmètre d'environ 80 km autour d'Abbeville. Tout est transformé sur place (pour avoir des copeaux) puis achemliné sur le site.
Nouvelle sortie à Samara pour débuter la troisième année de cet atelier archéo et une nouvelle thématique "Autour du feu" qui a pour particularité cette année de concilier l'archéologie avec des approches plus contemporaines en lien avec le dessin, la philosophie, le développement durable etc.
Kévin, notre médiateur préféré, nous a ici accueilli pour introduire l'annéepar quelques généralités sur le feu dans la Préhistoire et surtout nous donner la possibilité de voir que ce n'est pas si simple d'en faire un comme à cette époque! Galère galère...
Nos professeurs ont apprécié notre ténacité... il n'y a qu'à regarder le visage de certains ^^
Après quelques échanges sur la chronologie du feu dans la préhistoire et les différents usages que l'on en a fait, nous nous sommes donc essayés aux techniques d'antan.
1ère technique, sportive: la friction à l'aide d'un archet, d'une coquille Saint-Jacques (ben oui parce que ça tourne et ça chauffe!), d'une planchette avec une encoche et un pré-trou pour bien commencer et d'une drille (bâton). Autant être clairs: Kévin ne nous a pas dit tout cela dès le début et on a fait nos propres essais avant de constater que c'était bien plus technique qu'on ne le croyait!
Il s'agit d'utiliser l'échauffement produit par le frottement de deux éléments en bois:
la sciure produite par le frottement va s'accumuler près du point de friction et c'est l'augmentation de température au sein de la sciure qui va donner naissance à une petite braise de sciure (embrasement par source de chaleur proche).
Cette petite braise de sciure de bois pourra enflammer un combustible fin, comme de la paille, de l'herbe séchée, des feuilles, des aiguilles de conifères sèches ou de l'amadou, à la condition d'un apport suffisant d'oxygène par ventilation buccale ou manuelle. Une fois le combustible primaire embrasé, il est possible d'utiliser du petit-bois pour obtenir une flamme importante
2e méthode : allumer un feu par percussion
Pour qu'il y ait une étincelle, il faut percuter tangentiellement un sulfure de fer, comme la marcassite (ou la pyrite), à l'aide d'une pierre dure (comme du silex,). Les particules arrachées au sulfure de fer s'oxydent immédiatement dans l'air générant des étincelles particulaires, incandescentes, dont la durée de combustion est suffisamment longue pour qu'on puisse les récupérer sur une matière combustible fine. Enfin ça c'est la théorie car en pratique pas si simple!!
OUFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF l'honneur est sauf!!